Le Lyonnais : Leçon 12Leçon 11La Fin

    LE JAVANAVAIS

      Mais qu'est'ce donc que cela? Le Javana-quoi? Qu'eu-ce c'est cor que c'te connerie de mecs bourrés?

      Je vous rassure. Ce n'est pas une connerie et encore moins de mecs bourrés, car l'aptitude à manier ce-dit dialecte, car c'est bien d'un dialecte qu'il s'agit, décroît exponentiellement avec le taux d'alcoolémie qu'on a dans le sang... et les petits malins me diront qu'elle augmente pareillement exponentiellement avec le taux de sang dans notre alcoolémie, mais je n'irai pas jusque là, d'une part parce que c'est trop loin, et d'autre part parce que cela nous éloignerait de notre sujet premier: LE JAVANAVAIS.

      Le principe de ce-dit mode de communication est relativement simple, au point que même moi je l'ai compris du premier coup. Mais là où le bas blesse (avec des collants ça marche aussi), c'est dans son utilisation propre. Mais arrêtons de tourner autour du pot avec le dos de la cuillère tant aussi bien que dedans elle ne tombe, et frappons bien fort sans trop se faire mal quand même dans le vif du sujet:

      Pour parler le JAVANAVAIS, il suffit de rajouter la syllabe 'va' au milieu des mots.

      Exemples:

      • le bavus = le bus.
      • cavagoms = cagoms.
      • la vavardine = rien du tout pour la simple et bonne raison que ça fait pas joli joli vu que l'autre aura l'impression justifiée que t'as un peu du mal avec les mots.

      Le parler est une chose, le parler courrament sans trop réfléchir en est une autre, essayer de comprendre quelqu'un qui vous parle est digne d'une duplication de cerveau en temps réel par temps de pluie dilluvienne (ça déconcentre quand même un peu), et tenter de comprendre ce que dit quelqu'un parlant à une tierce personne appartient à la quatrième dimension.

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