Accueil | News | Concerts | Critiques | Intervious | Articles | Sources | E-Mail

Groupes: Ben Harper | Discographie | Burn To Shine | Critiques

1999 Burn To Shine
"Burn To Shine"


Burn To Shine presents proof positive that you can always distill the essence of rock n'roll down to a solitary man alone with his guitar and conscience. It sounds inventive yet firmly rooted in the blues-rock singer-songwriter-guitarist tradition of Taj Mahal, and of Neil Young and Cat Stevens at their most confessional.

Harper's guitar with falsetto vocal in "The Woman In You" even suggests a Curtis Mayfield tune in the hands of Prince. "Steal My Kisses" is one of those uncluttered, radio-friendly rock shuffles that simply makes you bob your head and feel better. Even Harper's detours - like the wobbling New Orleans shuffle with the Real Time Jazz Band, "Suzie Blue," and charred Black Sabbath metal in "Less" - prove worth exploring. Other cameos include guitarists David Lindley and former Bob Marley sideman Tyrone Downey.

Burn To Shine is a minor masterpiece that may prove to be not so minor.

Chris M. Slawecki,All-Music Guide

La musique de Ben Harper se nourrit de rap, de blues, de rock, de folk et de reggae, elle se transforme et devient sienne, captivante. Le quatrième album de ce compositeur inclassable, qui revendique Jimi Hendrix comme première influence, était très attendu. Il devrait combler les fans et séduire les autres.


12 nouveaux morceaux, 12 perles : Ben Harper plonge dans le Groove avec un plaisir non dissimulé et plus manifeste que jamais. Un croisement de Blues, Country, Rock et Reggae...


Avec "Welcome to the cruel world" et "Fight for your mind", Ben Harper faisait les présentations. Il nous initiait à son univers à travers deux albums accoustiques intimistes. C'était le Ben Harper de l'Ouest, fan de skate, originaire de Los Angeles. Avec "The will to live", il est sorti de son cocon pour s'ouvrir au monde, explorer d’autres musiques.
"Burn to shine", son 4ème et dernier album, continue dans cette voie. Douzes chansons qui nous proposent un véritable voyage dans le temps, une visite guidée de la musique de l'Est et du Sud des Etats-Unis. Le premier et le dernier titre ("Alone", "In the lord's arms") nous rappellent l'ambiance des westerns de Sergio Leone, nous entraînent au temps de la guerre de Sécession, déjà suggérée par la pochette du disque. Des déserts des années 1870, on passe à la Louisiane des années 30 grâce à "Suzie Blue", un hymne au blues et aux orchestres jazz de l’époque. 30 ans plus tard émerge la vague soul des Percy Sledge et autres Ottis Redding, auxquels Ben Harper rend hommage avec "Show me a little shame" et son orgue caractéristique. Un petit tour par les rythmes funk des années 70 ("Steal my kisses"), le rock à la Dire Straits des années 80 ("Burn to shine"), et nous voilà arrivés à la fin de notre excursion, avec de gros sons éléctriques modernes, des riffs de guitare que n'aurait pas renié Metallica.
La voix de Ben Harper est toujours là, sauvage et suave. Ses textes aussi, des chansons d'amour inspirées aux messages mystiques. Mais sa musique, elle, évolue. Plus écléctique et éléctrique que jamais, c'est un voyage sonore, mais aussi une visite historique à laquelle se livrent Ben Harper et ses criminels innocents.

Tinmar C
Yahoo!.fr
The Big Cliff Corporation ©1999