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Groupes: The Little Rabbits | Discographie | Intervious

The Little Rabbits go U.S.

Retrouvailles avec les Little Rabbits sur la scène du printemps de Bourges, en première partie de Diabologum, après leur dernier album Grand Public, totalement brut et dévoilant au grand jour des influences (Violent Femmes, Velvet Underground) jusqu'ici refoulées sous la candeur des premiers instants. Les nouveaux morceaux ont ce soir-là pris toute leur dimension sur scène. C'est comme d'aller voir votre film préféré au cinéma.

Entre Dedalus et Grand Public, il y a eu une évolution naturelle au niveau du son : on a travaillé avec un ingénieur et un producteur américain qui avaient leurs idées sur le son qu'ils voulaient rendre. La différence aurait été moins flagrante si nous avions produit le dernier album comme les deux autres. Nous n'avons pas eu une véritable volonté de faire quelque chose de différent. Les chansons ont seulement été traitées d'une autre façon que celle dont nous l'aurions fait. Nous avons pris les contacts avec Jim Waters (le producteur, NDLR), et il a semblé très intéressé. Son album de référence est le John Spencer Blues Explosion, mais en fait on cherchait quelque chose qui soit plus aérien, plus live. L'enregistrement s'est plutôt bien passé. On est restés un mois aux Etats-Unis, pas vraiment en tant que vacanciers, mais la façon de travailler est vraiment différente. En plus, quand tu décroches le téléphone, tu entends " Hold on " au lieu de " Patientez, s'il vous plaît " !

Vous avez travaillé à plusieurs reprises avec Katherine. C'est plutôt par amitié ou bien la volonté de votre nouveau label ? On travaille assez souvent avec Philippe (Katerine). Ç'a n'a aucun rapport avec le label. On avait le choix entre deux labels. Le Village Vert (Sylvain Vanot, William Pears) et Rosebud (Married monk). Si on avait signé avec le premier, il nous fallait coproduire alors que Rosebud s'occupait de la production, et nous, nous n'avions qu'à nous occuper de l'artistique, sans nous prendre la tête avec les formalités administratives. On a hésité, puis on a choisi sur un coup de tête.

Qu'est-ce qu'on peut attendre des Little Rabbits dans les prochains mois ? Il y a un ep en préparation pour la mi-mai, avec cinq morceaux qui ne figuraient pas sur l'album. Ce sera un objet à part, qui n'aura rien à voir avec Grand Public. Ce ne sera pas non plus un hit !

Toujours rien à dire en français ? Il y a quand même deux titres en français sur Grand Public, mais ce n'est pas trop un problème pour nous. Ça vient comme ça vient, et certaines choses passent mieux en anglais. On avait enregistré beaucoup de chansons pour l'album ; il a fallu faire un tri, et il n'en restait que deux en français sur douze au départ !

Vous avez un titre préféré ? Pour des raisons personnelles oui, mais sinon, il est plus facile de se faire une opinion sur une autre musique que la sienne. En tout cas, je (Federico) n'en fredonne jamais un !

Quels sont vos disques de chevet ? Plutôt jazz groove ; en ce moment, c'est très bon !

Et en foot ? (en choeur) Les Diables Rouges (De Rennes, NDLR).

Tiré de POPtime

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